The fight against human trafficking, a struggle of Pope Francis
30/07/2018
On this international day against human trafficking instituted by the United Nations, Pope Francis denounced the commodification of all “these brothers exploited for criminal trafficking”. The fight against trafficking is a cause dear to the Supreme Pontiff. He himself established a world day of prayer dedicated to this plague.
“Let us listen to the cry of so many brothers exploited for criminal trafficking: they are not a commodity, but are human persons, and must be considered as such. This tweet by Pope Francis, published for the International Day against Human Trafficking on July 30, is a further illustration of the Holy Father’s support and commitment to the dignity of the many victims of human trafficking.
The fight against human trafficking, a struggle of Pope Francis
According to UNICEF, 28% of victims of trafficking are children. A percentage that even reaches 64% and 62% in sub-Saharan Africa, Central America and the Caribbean and largely concerns refugee, migrant or displaced children, reports the UN agency.
An annual day of prayer against trafficking
Since 2015, Pope Francis has chosen February 8, the liturgical memory of Saint Josephine Bakhita, the first saint in Sudan, to establish a day of prayer against human trafficking. On the eve of this third World Day of Prayer and Reflection against Trafficking last February, the Pope launched an appeal, targeting in particular this year the victims of trafficking in migratory flows.
“Having little chance of using regular channels, many migrants decide to venture in other ways, where abuses of all kinds, such as exploitation and slavery, often await them,” the Holy Father said, adding that criminal organizations, dedicated to human trafficking, use these migration routes to hide their own victims, migrants and refugees.
“A crime against humanity”
“Trafficking in persons is a crime against humanity. We must join forces to free the victims and stop this increasingly aggressive crime,” were the words of Pope Francis at the beginning of his pontificate. In 2015, during the first edition of the day of prayer, Cardinal Peter Turkson, then President of the Pontifical Council for Justice and Peace, recalled that millions of people throughout the world were deprived of freedom and forced “to live practically in a situation of slavery”.
The strength of civil societies
Today, Pope Francis wants all humanity to become aware of this scourge, which goes beyond the responsibility of one State or another. “I invite everyone, citizens and institutions, to join forces to prevent trafficking, guarantee protection and assistance to victims,” he said at his general audience on February 7, before receiving two days later members of the Sainte-Marthe Group. This informal organisation brings together political and religious figures from the forces of order and university research “to confront the causes and effects of human trafficking, which continues to cause untold human suffering”.
The need for awareness
“On the subject of trafficking, there is much ignorance”, the Holy Father finally advanced before the participants of the World Day of Prayer Against Trafficking this year. According to him, “trafficking is a real form of slavery, unfortunately more and more widespread, which affects all countries, even the most developed. It affects the most vulnerable in society: women and girls, children, the disabled, the poorest, those who come from situations of family and social disintegration.
Achieve integral human development
These are serious challenges that only the “integral human development” of countries of extreme poverty can solve, according to the Pope; that is, “the development of every man and of the whole man”, without considering development solely through an economic and social prism, but rather an approach that also embraces culture, family life and religion.
La lutte contre la traite humaine, un combat du Pape François
«Écoutons le cri de tant de frères exploités pour des trafics criminels: ils ne sont pas une marchandise, mais sont des personnes humaines, et doivent être considérés comme telles». Ce tweet du Pape François publié pour la Journée internationale contre la traite des personnes ce 30 juillet, est une illustration supplémentaire du soutien et de l’attachement du Saint-Père à la dignité des nombreuses victimes du trafic humain.
Selon l’Unicef, 28% des victimes de la traite sont des enfants. Un pourcentage qui atteint même les 64% et 62% en Afrique subsaharienne, en Amérique centrale et aux Caraïbes et concerne en grande partie les enfants réfugiés, migrants ou déplacés, rapporte encore l’organisme onusien.
Une journée de prière annuelle contre la traite
Depuis 2015, le Pape François, lui, a choisi le 8 février, mémoire liturgique de Sainte Joséphine Bakhita, première sainte du Soudan, pour instaurer une journée de prière contre la traite humaine. À la veille de cette troisième journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite, en février dernier, le Pape avait d’ailleurs lancé un appel, visant en particulier cette année les victimes de la traite dans les flux migratoires.
«Ayant peu de chances d’emprunter des canaux réguliers, de nombreux migrants décident de s’aventurer par d’autres voies, où des abus de toutes sortes, comme l’exploitation et l’esclavage, souvent les attendent», déclarait le Saint-Père, précisant que les organisations criminelles, vouées à la traite des personnes, utilisaient ces routes migratoires pour cacher leurs propres victimes, migrants et réfugiés.
«Un crime contre l’humanité»
«La traite des personnes est un crime contre l’humanité. Nous devons unir nos forces pour libérer les victimes et arrêter ce crime de plus en plus agressif», tels étaient déjà les mots du Pape François au début de son pontificat. En 2015, lors de la première édition de la journée de prière, le cardinal Peter Turkson, alors président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes dans le monde entier étaient privées de liberté et contraintes «à vivre pratiquement en situation d’esclavage».
La force des sociétés civiles
Aujourd’hui, le Pape François désire que toute l’humanité prenne conscience de ce fléau, qui dépasse la responsabilité de tel ou tel État. «J’invite tout le monde, citoyens et institutions, à unir leurs forces pour prévenir la traite, garantir la protection et l’assistance aux victimes», avait-il déclaré lors de son audience générale du 7 février, avant de recevoir deux jours plus tard les membres du Groupe Sainte-Marthe. Cette organisation informelle regroupe justement des personnalités politiques, religieuses, issues des forces de l’ordre ou de la recherche universitaire «pour affronter les causes et les effets de la traite humaine, qui continue à causer d’indicibles souffrances humaines».
La nécessaire sensibilisation
«Sur le sujet de la traite, il y a beaucoup d’ignorance», avançait enfin le Saint-Père devant les participants à la Journée mondiale de prière contre la traite cette année. Selon lui, «la traite est une véritable forme d’esclavage, malheureusement de plus en plus répandue, qui touche tous les pays, même les plus développés. Elle touche les plus vulnérables de la société: les femmes et les filles, les enfants, les handicapés, les plus pauvres, ceux qui viennent de situations de désintégration familiale et sociale».
Accomplir le développement humain intégral
De graves enjeux que seul le «développement humain intégral» des pays d’extrême pauvreté peut résoudre, estime le Pape; soit «le développement de tout homme et de tout l’homme», sans considérer le développement uniquement par un prisme économique et social, mais plutôt une approche embrassant aussi la culture, la vie familiale et la religion.