BOOKS / PUBLICATIONS

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VÉRONIQUE ALBANEL – LA FRATERNITÉ BAFOUÉE – SORTIR DE LA PEUR DU « GRAND REMPLACEMENT »

BEYOND THE GLOBAL CULTURE WAR (GLOBAL HORI – ADAM K. WEBB)

DEEP COSMOPOLIS_ RETHINKING WORLD POLITICS – ADAM K. WEBB

MODERN ORTHODOX THINKERS_ FROM THE PHILOKA TO THE PRESENT – ANDREW LOUTH

Grid­lock: Labor, Migra­tion, and Human Traf­fick­ing in Dubai

TRAFFICKING AND PROSTITUTION RECONSIDERED: NEW PERSPECTIVES ON MIGRATION, SEX WORK, AND HUMAN RIGHTS

ANTHROPOLOGIE ET THEOLOGIE DU CORPS SELON JEAN PAUL II : L’HOMME MENACÉ

The Vat­i­can in the Fam­i­ly of Nations — Sil­vano M. Tomasi

Aux qua­tre vents du monde. Petit guide de nav­i­ga­tion sur l’océan de la mon­di­al­i­sa­tion — Mireille Delmas-Marty

Trois Defis pour un droit mon­di­al (ESSAIS — Mireille Delmas-Marty

THE PILLAR AND GROUND OF THE TRUTH_ AN ESSAY – PAVEL FLORENSKY

Poli­tique et société — Pape Fran­cois, ren­con­tres avec Dominique Wolton

Slav­ery and Social Death : an over­all his­to­ry of slavery

Ear­ly Church on Killing, The_ A Com­pre­hen­sive Source­book on War, Abor­tion, and Cap­i­tal Punishmen

A Crime So Mon­strous: A Shock­ing Exposé of Mod­ern-Day Sex Slav­ery, Human Traf­fick­ing and Urban Child Markets

Human Traf­fick­ing and Trau­ma in the Dig­i­tal Era: The Ongo­ing Tragedy of the Trade in Refugees from Eritrea

Human Traf­fick­ing Report­ing Act

Human Traf­fick­ing: Inter­dis­ci­pli­nary Per­spec­tives (Crim­i­nol­o­gy and Jus­tice Studies)

Human Traf­fick­ing and Pros­ti­tu­tion Among Women and Girls of Edo State, Nige­ria Pos­si­bil­i­ty of Reha­bil­i­ta­tion Through Edu­ca­tion and Prevention

Traite des êtres humains en France. De la vic­time idéale à la vic­time coupable – Mile­na Jaksic

Blood and Earth_ Mod­ern Slav­ery, Eco­cide, — Kevin Bales

Les nou­veaux vis­ages de l’esclavage — Tan­crede Riv­iere, Geneviève Colas

Com­ment être chré­tien dans un monde qui ne l’est plus : Le pari béné­dictin (French Edition)

The Bene­dict Option_ A Strat­e­gy for Chris­tians in a Post-Chris­t­ian Nation

The Restora­tion of Chris­t­ian Culture

The Death of Chris­t­ian Culture

Chris­ten­dom Awake, On re-ener­gis­ing the Church in Cullture

La France con­tre les robots — Georges Bernanos

Les oeu­vres de Mis­eri­corde cor­porelles et spir­ituelles — Con­seil Pon­tif­i­cal pour la pro­mo­tion de la nou­velle Evangélisation

The Prophet of Cuer­nava­ca: Ivan Illich and the Cri­sis of the West

Shad­ow Work (Open Forum Series)

Heretics (Gold­en Deer Clas­sics) [Includ­ed — G. K. Chesterton

Tor­ture Is a Moral Issue: Chris­tians, Jews, Mus­lims, and Peo­ple of Con­science Speak Out

Beyond Eco­nom­ics and Ecol­o­gy: The Rad­i­cal Thought of Ivan Illich: 1

Dis­abling Pro­fes­sions (Ideas in Progress)

L’Art de la guerre — Les Treize arti­cles — Sun Tzu

Bakhi­ta

La ruee vers l’Eu­rope — La jeune Afrique en route vers le Vieux Continent

The Strange Death of Europe: Immigration, Identity, Islam

NEW CANNIBAL MARKETS : GLOBALIZATION AND COMMODIFICATION OF THE HUMAN BODY / RAINHORN JEAN-DANIEL

Quelle spiritualite pour le XXIe siècle ?

Car­nages — Les guer­res secrètes des grandes puis­sances en Afrique / Pierre Péan

Présentation de la série “Sur les routes de l’esclavage”, son histoire par ARTE 2018

Les routes de l’esclavage (1/4) 476‑1375 : au-delà du désert / Esclavage et développement de l’Islam

L’histoire de l’esclavage n’a pas com­mencé dans les champs de coton. C’est une tragédie beau­coup plus anci­enne qui se joue depuis l’aube de l’humanité. A par­tir du 7e siè­cle, et pen­dant plus de 1200 ans, l’Afrique a été l’épicentre d’un gigan­tesque com­merce d’êtres humains par­courant l’ensemble du globe. Nubi­ens, Peuls, Mandingues, Song­haïs, Sosos, Akans, Yorubas, Ibos, Kon­gos, Yao, Somalis…

Au total, plus de 20 mil­lions d’Africains ont été déportés, ven­dus et réduits en esclavage. Ce sys­tème crim­inel a enrichi et posé les fonde­ments des plus grands empires à tra­vers le monde. L’ampleur de ce traf­ic est telle qu’il a longtemps été impos­si­ble d’en expli­quer tous les mécan­ismes. Pour­tant, son his­toire pose une ques­tion fon­da­men­tale : com­ment l’Afrique s’est-elle retrou­vée au coeur des routes de l’esclavage ?

Dom­i­na­tion, vio­lence, prof­it : le sys­tème crim­inel de l’esclavage a mar­qué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série doc­u­men­taire retrace pour la pre­mière fois la tragédie des traites négrières. Cap­ti­vant et implaca­ble. Pre­mier volet : de la chute de Rome en 476 à la fin du XIVe siècle.

Pre­mière par­tie : Après la chute de Rome en 476, les peu­ples (Wisig­oths, Ostro­goths, Berbères, Slaves, Byzan­tins, Nubi­ens et Arabes) se dis­putent les ruines de l’Empire. Tous pra­tiquent l’asservissement – “esclave” viendrait du mot “slave”. Mais au VIIe siè­cle émerge un Empire arabe. Au rythme de ses con­quêtes se tisse, entre l’Afrique et le Moyen-Ori­ent, un immense réseau de traite d’esclaves, dont la demande ne cesse de croître et qui con­verge vers Bag­dad, nou­veau cen­tre du monde. Après la révolte des Zanj – des esclaves africains –, qui s’achève dans un bain de sang, le traf­ic se redé­ploie vers l’intérieur du con­ti­nent. Deux grandes cités com­mer­ciales et marchés aux esclaves s’imposent : Le Caire au nord, et Tombouc­tou au sud, place forte de l’Empire du Mali d’où par­tent les car­a­vanes. Au fil des siè­cles, les pop­u­la­tions sub­sa­hari­ennes devi­en­nent la prin­ci­pale “matière pre­mière” de ce traf­ic criminel.

Réalisation :

Daniel Cat­ti­er
Juan Gélas
Fan­ny Glissant

Pays : France

Année : 2018

Les routes de l’esclavage (2/4) 1375–1620 : pour tout l’or du monde / La conquête de l’Afrique par le Portugal

Dom­i­na­tion, vio­lence, prof­it : le sys­tème crim­inel de l’esclavage a mar­qué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série doc­u­men­taire retrace la tragédie des traites négrières. Deux­ième volet : 1375–1620. À l’issue des croisades, l’Europe à son tour se tourne vers l’Afrique, source d’immenses richesses…

À l’issue des croisades, l’Europe à son tour se tourne vers l’Afrique, source d’immenses richess­es. Con­tour­nant les musul­mans en Méditer­ranée, les nav­i­ga­teurs por­tu­gais, qui con­voitent l’or du con­ti­nent, entre­pren­nent en pio­nniers de le con­quérir, et revi­en­nent avec des mil­liers d’esclaves, issus notam­ment du roy­aume Kon­go, pour les ven­dre en Europe du Sud, avec la béné­dic­tion de l’Église. Sur l’île de São Tomé, sorte de “lab­o­ra­toire” de l’esclavage situé au large du Gabon, ils passent du négoce de cap­tifs à la pro­duc­tion d’esclaves au ser­vice d’une plan­ta­tion sucrière à la rentabil­ité iné­galée, et met­tent en place la pre­mière société esclavagiste. À par­tir de 1516, la décou­verte du Brésil ouvre de nou­velles routes de traite, inau­gu­rant le com­merce tri­an­gu­laire entre les con­ti­nents – or, esclaves, sucre. Bien­tôt appa­rais­sent les pre­mières com­mu­nautés armées de fugi­tifs, les mocam­bos.

Phénomène mon­di­al
Menée dans huit pays, avec l’éclairage croisé d’historiens européens, africains et améri­cains, cette ambitieuse série doc­u­men­taire retrace la trag­ique épopée de la traite négrière au tra­vers de ses cir­cuits et de ses ter­ri­toires. Pour la pre­mière fois, le film décrypte un phénomène mon­di­al, à l’origine de la plus grande dépor­ta­tion de l’histoire de l’humanité. Par le prisme de la géo­gra­phie et de l’économie, cette ample inves­ti­ga­tion his­torique, nour­rie de témoignages et sub­tile­ment illus­trée par des séquences d’animation, analyse ce sys­tème de dom­i­na­tion mas­sive au nom du prof­it – le com­merce, l’émergence du cap­i­tal­isme, la con­struc­tion de la race, le colo­nial­isme – et en restitue la vio­lence et la bar­barie. Loin du dis­cours moral­isa­teur ou vic­ti­maire, la série met aus­si au jour avec acuité les traces pro­fondes que cette his­toire uni­verselle a imprimées à notre monde con­tem­po­rain, deux siè­cles après l’abolition de l’esclavage. Magistral.

Les routes de l’esclavage (3/4) 1620–1788 : du sucre à la révolte / Les pays européens en compétition pour la domination de l’esclavage

Dom­i­na­tion, vio­lence, prof­it : le sys­tème crim­inel de l’esclavage a mar­qué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série doc­u­men­taire retrace pour la pre­mière fois la tragédie des traites négrières. Troisième volet : de 1620 à 1789, de la guerre du sucre aux pre­mières voix qui s’élèvent con­tre la bar­barie de la traite.

Imi­tant le mod­èle por­tu­gais, Espagne, Hol­lande, France et Angleterre, en quête de colos­saux prof­its, se dis­putent les Caraïbes pour y cul­tiv­er la canne. L’Atlantique devient le champ de bataille de la guerre du sucre, laque­lle va mul­ti­pli­er les routes de l’esclavage à grand ren­fort d’investissements, avec la com­plic­ité des ban­ques et des com­pag­nies d’assurances. Alors que les méth­odes s’industrialisent et que la ter­reur s’intensifie – razz­ias, tor­tures et décap­i­ta­tions publiques pour prévenir toute rébel­lion –, près de 7 mil­lions d’Africains sont entraînés dans la tour­mente, ven­dus par des marchands locaux à des fli­bustiers et arma­teurs négri­ers, tan­dis que s’élèvent en Europe les pre­mières voix con­tre la bar­barie de la traite, socle du cap­i­tal­isme émergent.

Phénomène mon­di­al
Menée dans huit pays, avec l’éclairage croisé d’historiens européens, africains et améri­cains, cette ambitieuse série doc­u­men­taire retrace la trag­ique épopée de la traite négrière au tra­vers de ses cir­cuits et de ses ter­ri­toires. Pour la pre­mière fois, le film décrypte un phénomène mon­di­al, à l’origine de la plus grande dépor­ta­tion de l’histoire de l’humanité. Par le prisme de la géo­gra­phie et de l’économie, cette ample inves­ti­ga­tion his­torique, nour­rie de témoignages et sub­tile­ment illus­trée par des séquences d’animation, analyse ce sys­tème de dom­i­na­tion mas­sive au nom du prof­it – le com­merce, l’émergence du cap­i­tal­isme, la con­struc­tion de la race, le colo­nial­isme – et en restitue la vio­lence et la bar­barie. Loin du dis­cours moral­isa­teur ou vic­ti­maire, la série met aus­si au jour avec acuité les traces pro­fondes que cette his­toire uni­verselle a imprimées à notre monde con­tem­po­rain, deux siè­cles après l’abolition de l’esclavage. Magistral.

Les routes de l’esclavage (4/4) 1789–1888 : les nouvelles frontières de l’esclavage / Colonisations et nouveaux systèmes d’esclavage

Dom­i­na­tion, vio­lence, prof­it : le sys­tème crim­inel de l’esclavage a mar­qué l’histoire du monde et de l’humanité. Au fil de ses routes, cette série doc­u­men­taire retrace la tragédie des traites négrières. Le dernier volet débute en 1789. À Lon­dres, Paris et Wash­ing­ton, le courant abo­li­tion­niste gagne du terrain…

À Lon­dres, Paris et Wash­ing­ton, le courant abo­li­tion­niste gagne du ter­rain. Après la révolte des esclaves de Saint-Domingue, la Grande-Bre­tagne abolit la traite transat­lan­tique en 1807. Mais l’Europe, en pleine révo­lu­tion indus­trielle, ne peut se pass­er de la force de tra­vail des esclaves. Pour sat­is­faire son besoin de matières pre­mières, elle repousse les fron­tières de l’esclavage, fer­mant les yeux sur les nou­velles formes d’exploitation de l’homme au Brésil et aux États-Unis. En Afrique, l’Eu­rope se lance dans de nou­velles con­quêtes colo­niales. À l’heure où la traite légale est enfin inter­dite, la dépor­ta­tion des cap­tifs africains va explos­er, plus impor­tante que jamais. En cinquante ans, près de 2,5 mil­lions de per­son­nes sont déportées.

Phénomène mon­di­al
Menée dans huit pays, avec l’éclairage croisé d’historiens européens, africains et améri­cains, cette ambitieuse série doc­u­men­taire retrace la trag­ique épopée de la traite négrière au tra­vers de ses cir­cuits et de ses ter­ri­toires. Pour la pre­mière fois, le film décrypte un phénomène mon­di­al, à l’origine de la plus grande dépor­ta­tion de l’histoire de l’humanité. Par le prisme de la géo­gra­phie et de l’économie, cette ample inves­ti­ga­tion his­torique, nour­rie de témoignages et sub­tile­ment illus­trée par des séquences d’animation, analyse ce sys­tème de dom­i­na­tion mas­sive au nom du prof­it – le com­merce, l’émergence du cap­i­tal­isme, la con­struc­tion de la race, le colo­nial­isme – et en restitue la vio­lence et la bar­barie. Loin du dis­cours moral­isa­teur ou vic­ti­maire, la série met aus­si au jour avec acuité les traces pro­fondes que cette his­toire uni­verselle a imprimées à notre monde con­tem­po­rain, deux siè­cles après l’abolition de l’esclavage. Magistral.