Select Page

Project Arachnid — Pedocriminal images monitoring — There is an entire chain of electronic service providers, image boards, file host providers, and other entities through which child sexual abuse material (CSAM) is made accessible online

Project Arachnid — Pedocriminal images monitoring — There is an entire chain of electronic service providers, image boards, file host providers, and other entities through which child sexual abuse material (CSAM) is made accessible online

Since it launched in 2017, C3P’s Project Arachnid has detected 20+ million suspected images of child sexual abuse for analyst review, and issued more than five million removal notices to industry.

Key Findings

  • Project Arach­nid has detect­ed and ver­i­fied more than 5.4 mil­lion images and has issued removal notices to more than 760 ESPs world-wide.
  • The vast major­i­ty of CSAM detect­ed by Project Arach­nid is not phys­i­cal­ly host­ed on the dark web. How­ev­er, the dark web does act as the main con­duit for direct­ing indi­vid­u­als on where to find it on the clear web.
  • Project Arach­nid is an effec­tive tool that has achieved a medi­an con­tent removal time of 24 hours. How­ev­er, alarm­ing­ly 10% of actioned media took more than sev­en weeks (42 days) before becom­ing inaccessible.
  • Over­all, images depict­ing old­er teenagers (post-pubes­cent) take sig­nif­i­cant­ly longer to remove than images with younger vic­tims (pre-pubes­cent).
  • Near­ly half (48%) of all images Project Arach­nid has issued a removal notice on, had pre­vi­ous­ly been flagged to the ser­vice provider.
  • Close to half of all media detec­tions (48%) are linked to a file-host­ing ser­vice oper­at­ed by one French telecom­mu­ni­ca­tions com­pa­ny — Free.fr.
  • The rate at which Project Arach­nid detects sus­pect media far out­paces the human resources avail­able to assess the con­tent. As of the writ­ing of this report, C3P is fac­ing a back­log of more than 32.8 mil­lion sus­pect media that have yet to be assessed.

Recommendations

Root­ed in C3P’s exten­sive expe­ri­ence in issu­ing removal notice, the fol­low­ing set of rec­om­men­da­tions are intend­ed to assist pol­i­cy mak­ers in devel­op­ing effec­tive reg­u­la­to­ry frame­works to com­bat CSAM and harm­ful-abu­sive con­tent online:

  1. Enact and impose a duty of care, along with finan­cial penal­ties for non-com­pli­ance or fail­ure to ful­fill a required duty of care.
  2. Impose cer­tain legal/contractual oblig­a­tions in the terms of ser­vice for elec­tron­ic ser­vice providers and their down­stream customers.
  3. Require auto­mat­ed, proac­tive con­tent detec­tion for plat­forms with user-gen­er­at­ed content.
  4. Set stan­dards for con­tent that may not be crim­i­nal, but remains severe­ly harm­ful-abu­sive to minors.
  5. Man­date human con­tent mod­er­a­tion standards.
  6. Set require­ments for proof of sub­ject or par­tic­i­pant con­sent and uploader verification.
  7. Estab­lish plat­form design stan­dards that reduce risk and pro­mote safety.
  8. Estab­lish stan­dards for user-report­ing mech­a­nisms and con­tent removal obligations.

Issues with Current Responses

While there are many ways in which this epi­dem­ic is not being addressed appro­pri­ate­ly, the frame­work has iden­ti­fied sev­er­al key areas of concern:

  • A rigid adher­ence to nar­row crim­i­nal law def­i­n­i­tions. Crim­i­nal def­i­n­i­tions do not account for the wide range of harmful/abusive images that are avail­able, and are too restric­tive when mak­ing deci­sions about image removal. This means a sig­nif­i­cant pro­por­tion of harmful/abusive images remain online.
  • The vary­ing lev­els of com­mit­ment to safe­guard­ing chil­dren demon­strat­ed by tech­nol­o­gy com­pa­nies (e.g., some are swift to remove mate­r­i­al once they are noti­fied, and oth­ers enter into debates or ignore notices all together).
  • Fail­ure to remove all images in an abu­sive series. Numer­ous images are cre­at­ed in con­nec­tion with an abu­sive series, some of which do not (in iso­la­tion) tech­ni­cal­ly meet a crim­i­nal law thresh­old, but are still a part of the con­tin­u­um of abuse expe­ri­enced by the child. For exam­ple, a series may start with an image of a child being clothed and then the images progress to the child being sex­u­al­ly abused. The clothed image is still a memo­ri­al­iza­tion of the child’s abuse.
  • Incon­sis­tent and sub­jec­tive assess­ment process­es by indus­try. For some indus­try mem­bers any signs of phys­i­cal matu­ri­ty will result in an image not being removed in spite of hav­ing received the removal request from a trusted/verified hotline.
  • Phys­i­cal abuse images/videos are often not addressed. The phys­i­cal abuse is extreme and some­times includes ele­ments of bondage or even phys­i­cal torture.
  • Arbi­trary appli­ca­tion of terms of ser­vice by indus­try. Com­pa­nies inter­pret and apply these rules with­out any real avenues for review or appeal by mem­bers of the pub­lic. Oper­at­ing inde­pen­dent of any mean­ing­ful over­sight has inevitably result­ed in arbi­trary deci­sions asso­ci­at­ed with image removal.
 

 

Faits saillants

Pro­jet Arach­nid a détec­té et véri­fié plus de 5,4 mil­lions d’images et adressé des deman­des de sup­pres­sion à plus de 760 FSÉ dans le monde.
La grande majorité des images d’abus pédo­sex­uels détec­tées par Pro­jet Arach­nid ne sont pas physique­ment hébergées sur le Web clan­des­tin. En revanche, le Web clan­des­tin sert tout de même de véhicule prin­ci­pal pour diriger les inter­nautes vers des endroits où trou­ver de telles images sur le Web vis­i­ble.
Pro­jet Arach­nid fait la preuve de son effi­cac­ité avec un délai de sup­pres­sion médi­an de 24 heures. Il est toute­fois trou­blant de con­stater que 10 % des images sig­nalées sont restées en ligne plus de sept semaines (42 jours) avant de devenir inac­ces­si­bles.
Dans l’ensemble, les images d’adolescents plus âgés (à l’état post-pub­ère) met­tent beau­coup plus de temps à être sup­primées que les images de vic­times plus jeunes (à l’état prépub­ère).
Près de la moitié (48 %) des images pour lesquelles Pro­jet Arach­nid a envoyé une demande de sup­pres­sion avaient déjà été sig­nalées au four­nisseur de ser­vices.
Près de la moitié (48 %) des images détec­tées sont liées à un ser­vice d’hébergement de fichiers exploité par un opéra­teur de télé­com­mu­ni­ca­tions français — Free.fr.
Le rythme auquel Pro­jet Arach­nid détecte les images sus­pectes dépasse de loin les ressources humaines disponibles pour les exam­in­er. Au moment de la rédac­tion du présent rap­port, le CCPE accuse un arriéré de plus de 32,8 mil­lions d’images sus­pectes à examiner.

Recommandations

Sur la base des mil­lions de deman­des de sup­pres­sion qu’il a envoyées, le CCPE for­mule les recom­man­da­tions suiv­antes dans le but d’aider les décideurs poli­tiques à éla­bor­er des cadres régle­men­taires effi­caces pour lut­ter con­tre les images d’abus pédo­sex­uels et les images préju­di­cia­bles ou vio­lentes sur Internet :

Instau­r­er et impos­er un devoir de dili­gence assor­ti de sanc­tions finan­cières en cas de man­que­ment.
Impos­er cer­taines oblig­a­tions légales aux four­nisseurs de ser­vices élec­tron­iques en amont et à leurs clients en aval.
Oblig­er les plate­formes qui héber­gent des con­tenus générés par les util­isa­teurs à utilis­er des out­ils automa­tisés de détec­tion proac­tive des images.
Établir des normes quant aux con­tenus qui, sans néces­saire­ment être illé­gaux, restent préju­di­cia­bles ou vio­lents à l’égard de per­son­nes mineures.
Impos­er des normes de mod­éra­tion humaine.
Fix­er des exi­gences pour la véri­fi­ca­tion du con­sen­te­ment des sujets et de l’identité des util­isa­teurs.
Établir, au niveau de la con­cep­tion même des plate­formes, des normes des­tinées à réduire les risques et à pro­mou­voir la sécu­rité.
Établir des normes quant aux mécan­ismes de sig­nale­ment d’u­til­isa­teurs et des oblig­a­tions de sup­pres­sion d’images.

 

L’inadéquation des approches actuelles

Les moyens déployés pour com­bat­tre cette épidémie sont à bien des égards inadéquats et notre cadre soulève plusieurs grandes préoccupations :

  • L’industrie s’en tient stricte­ment aux déf­i­ni­tions étroites du droit pénal. Les déf­i­ni­tions pénales ne tien­nent pas compte du vaste éven­tail d’images préju­di­cia­bles ou vio­lentes en cir­cu­la­tion et s’avèrent trop strictes pour servir de base à des déci­sions sur la sup­pres­sion des images. Par con­séquent, une grande pro­por­tion d’images préju­di­cia­bles ou vio­lentes restent en ligne.
  • La vari­abil­ité du niveau d’engagement man­i­festé par les entre­pris­es de tech­nolo­gie à l’égard de la pro­tec­tion des enfants (cer­taines don­nent suite rapi­de­ment aux deman­des de retrait tan­dis que d’autres les con­tes­tent ou les ignorent carrément).
  • L’industrie omet de sup­primer toutes les images d’une série con­sacrée à un abus. Beau­coup d’images sont pro­duites dans le con­texte d’un abus, et bien que cer­taines (pris­es isolé­ment) ne répon­dent pas en principe à une déf­i­ni­tion pénale, elles s’insèrent quand même dans le con­tin­u­um de l’abus subi par l’enfant. Par exem­ple, une série peut s’ouvrir sur l’image d’un enfant vêtu et en venir à mon­tr­er des scènes d’abus sex­uel con­tre cet enfant. L’image de l’enfant vêtu n’en reste pas moins un rap­pel de l’abus qu’il a subi.
  • L’industrie manque de cohérence et d’objectivité dans ses analy­ses. Pour cer­tains mem­bres de l’industrie, tout signe de matu­rité physique exclu­ra la sup­pres­sion de l’image même si elle fait l’objet d’une demande de sup­pres­sion venant d’une cen­trale de sig­nale­ment fiable et vérifiée.
  • Les pho­tos et les vidéos de vio­lence physique sont sou­vent ignorées. Il y a par­fois des scènes de vio­lence physique extrême (lig­o­tage, tor­ture physique).
  • Les con­di­tions d’utilisation de l’industrie sont appliquées de façon arbi­traire. Les entre­pris­es inter­prè­tent et appliquent ces règles sans aucune véri­ta­ble pos­si­bil­ité de révi­sion ou d’appel par les mem­bres du pub­lic. N’étant pas soumis­es à sur­veil­lance adéquate, les entre­pris­es pren­nent inévitable­ment des déci­sions arbi­traires en ce qui a trait à la sup­pres­sion d’images.

OUR MISSION:

THE PURPOSE IS TO SHARE BEST PRACTICES AND PROMOTE ACTIONS AGAINST HUMAN TRAFFICKING.

WE MAKE AVAILABLE TO YOU GUIDES AND RESEARCH ON TRAFFICKING IN HUMAN BEINGS FROM THE MOST RECOGNISED LEGAL AND OPERATIONAL ACTORS.

ADLAUDATOSI INTEGRAL ECOLOGY FORUM WEBINARS (WATCH THE REPLAY FOR PAST WEBINARS)

ADLAUDATOSI WEBINARS — LISTEN TO A SELECTION OF SPEAKERS’INTERVENTION IN MP3 (FOR LOW INTERNET DATA CONNEXION)

FABRICE HADJADJ — VIRTUAL AND REAL WORLDS: HOW TO INHABIT THE DEVASTATED EARTH?

AN EXAMPLE FOR CATHOLIC ENTITIES TO FOLLOW: ERADICATE MODERN SLAVERY IN ALL ITS FORMS FROM THE OPERATIONS AND SUPPLY CHAINS OF CATHOLIC ENTITIES IN AUSTRALIA — PROPOSAL OF ACTION PLAN – MODERN SLAVERY RISK MANAGEMENT PROGRAM FROM 2021 TO 30 JUNE 2023

Adlaudatosi Webinars Videos VIMEO

Videos of the speakers’ interventions adlaudatosi VIMEO

Adlaudatosi Webinars Videos YOUTUBE

Religious Helping Trafficking Victims along the Road of Recovery (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

Religious Working In International Advocacy Against Human Trafficking (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

Impact Of Human Trafficking On Health: Trauma (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

Impact Of Human Trafficking On Health: Healing (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

International Prosecution Of Human Trafficking — Where Are We Now? (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

International Prosecution Of Human Trafficking — What can be done? (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

International Prosecution Of Human Trafficking — Best Practices (ON-DEMAND VIDEO WEBINAR)

Demand As Root Cause For Human Trafficking – Sex Trafficking & Prostitution

Human Trafficking — Interview with Prof. Michel Veuthey, Order of Malta — 44th UN Human Right Council 2020

POPE’S PAYER INTENTION FOR FEBRUARY 2020: Hear the cries of migrants victims of human trafficking

FRANCE — BLOG DU COLLECTIF “CONTRE LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS”

Church on the frontlines in fight against human trafficking

Holy See — PUBLICATION OF PASTORAL ORIENTATIONS ON HUMAN TRAFFICKING 2019

RIGHT TO LIFE AND HUMAN DIGNITY GUIDEBOOK

Catholic social teaching

Doctrine sociale de l’Église catholique

Register to our series of webinars adlaudatosi on Human Trafficking

You have successfully registered !