La ques­tion de la traite des ĂȘtres humains dans les sit­u­a­tions de con­flit et de post-con­flit est un sujet peu Ă©tudiĂ© et rarement pris en compte par les acteurs en charge de l’accompagnement des per­son­nes dĂ©placĂ©es et/ou rĂ©fugiĂ©es. Que ce soient les organ­i­sa­tions inter­na­tionales, les Etats ou la sociĂ©tĂ© civile, l’accueil ou la « ges­tion » des per­son­nes fuyant les con­flits se traduit sur le ter­rain essen­tielle­ment par une aide human­i­taire devant rĂ©pon­dre aux besoins pri­maires de ces pop­u­la­tions : boire, manger, se soign­er, avoir un abri, etc. Les phĂ©nomĂšnes d’exploitation ou la prĂ©sence des groupes vul­nĂ©rables : enfants, femmes seules, minoritĂ©s per­sé­cutĂ©es,
 sont encore trop peu pris en compte par les pro­grammes d’aide d’urgence dans la phase de con­flit et dans les pro­grammes de reconstruction.

GeneviÚve Colas, Olivi­er Peyroux

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