Rescapées de l’enfer de la prostitution

C’est une forme d’exploitation bru­tale, et cela se passe aus­si chez nous, sur nos trot­toirs, dans les clubs, dans les bars de Suisse romande : des femmes sont con­traintes à la pros­ti­tu­tion par la mafia du sexe, trafiquées depuis des pays africains comme le Nige­ria, ou des pays de l’Est, comme la Roumanie ou la Bul­gar­ie. Par­fois, ces vic­times de traite parvi­en­nent à s’échapper des griffes des proxénètes.

En Europe, on estime à plus de 20’000 le nom­bre de vic­times de traite qui sont for­cées à la pros­ti­tu­tion. Dans ce milieu bru­tal, féroce, des filles et des femmes sont ven­dues comme de sim­ples morceaux de viande, après avoir été trafiquées depuis l’Afrique, ou de pays plus proches comme la Roumanie ou la Bul­gar­ie. La Suisse n’échappe pas à ce traf­ic, loin de là. Chaque année, les refuges pour vic­times de traite accueil­lent des dizaines de femmes, qui ont réus­si à échap­per à leurs prox­énètes. A par­tir de là, le chemin est très long, pour se réin­té­gr­er dans une vie normale.

A Lau­sanne, le nou­veau refuge pour vic­times de traite en a accueil­li plus de 50, rien que ces trois dernières années. A leur arrivée, elles passent des entre­tiens de détec­tion, pour déter­min­er si elles ont bien été trafiquées et con­traintes à la pros­ti­tu­tion. Elles ont ensuite 3 mois pour se décider à dépos­er plainte à la police. Une démarche dif­fi­cile, car elles vivent encore sou­vent dans la peur. Et ce n’est que la pre­mière étape d’un long chemin vers une vie nor­male, en Suisse, ou dans leur pays d’origine.

 

Sur­vivors of the hell of prostitution

It is a form of bru­tal exploita­tion, and it also hap­pens on our streets, in our clubs, in bars in French-speak­ing Switzer­land: women are forced into pros­ti­tu­tion by the sex mafia, traf­ficked from African coun­tries such as Nige­ria, or East­ern coun­tries such as Roma­nia or Bul­gar­ia. Some­times, these vic­tims of traf­fick­ing man­age to escape from the pimps’ claws.

In Europe, an esti­mat­ed 20,000 vic­tims of traf­fick­ing are forced into pros­ti­tu­tion. In this bru­tal, fierce envi­ron­ment, girls and women are sold like mere pieces of meat, after hav­ing been traf­ficked from Africa, or from clos­er coun­tries like Roma­nia or Bul­gar­ia. Switzer­land is not immune to this traf­fic, far from it. Every year, shel­ters for vic­tims of traf­fick­ing take in dozens of women who have man­aged to escape their pimps. From there, the path is very long, to rein­te­grate into a nor­mal life.

In Lau­sanne, the new shel­ter for vic­tims of traf­fick­ing has wel­comed more than 50, in the last three years alone. When they arrive, they under­go screen­ing inter­views to deter­mine whether they have been traf­ficked and forced into pros­ti­tu­tion. They then have 3 months to decide to file a com­plaint with the police. A dif­fi­cult process, because they often still live in fear. And this is only the first step on a long road to a nor­mal life in Switzer­land, or in their coun­try of origin.

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