http://www.coeur.ch/v4/fr/traite-des-etres-humains.html

Objectifs du Cœur des Grottes

  1. Accom­pa­g­n­er immé­di­ate­ment et au quo­ti­di­en ces femmes vic­times, dans toutes leurs démarch­es, en parte­nar­i­at avec la LAVI (Cen­tre de con­sul­ta­tion de la loi fédérale sur l’aide aux vic­times d’infraction) et en coopéra­tion avec les organ­ismes con­cernés : Police, OCP (Office can­ton­al de la pop­u­la­tion), hôpi­tal can­ton­al (UIMPV, UMSCO), cen­tres soci­aux (Hos­pice général), SAR (Ser­vice d’aide au retour de la Croix-Rouge), etc.
  2. Pré­par­er l’avenir en sou­tenant la per­son­ne dans un pro­jet de vie (études, for­ma­tions, stages, expéri­ences pro­fes­sion­nelles, etc.) et en favorisant les con­tacts soci­aux, cul­turels ou ami­caux prop­ices à l’autonomie et à l’insertion dans la société. Cette étape peut pren­dre du temps, par­fois 3 mois, par­fois 3 ans, mais elle est incon­tourn­able pour que la per­son­ne puisse réelle­ment et durable­ment recon­stru­ire sa vie soit dans son pays d’origine en ayant enfin la pos­si­bil­ité de gag­n­er son pain dans la dig­nité, soit en Suisse en accé­dant à des pos­si­bil­ités de vie indépen­dante de l’aide sociale publique.
  3. Eval­uer le plus objec­tive­ment pos­si­ble les risques encou­rus par un retour dans le pays d’origine. Les com­pé­tences pro­fes­sion­nelles et humaines per­me­t­tent de ne plus être la proie facile de réseaux de traite des êtres humains. Cepen­dant, en les con­trant ou en les dénonçant, cer­taines femmes ont pris des risques énormes. Aus­si longtemps que la per­son­ne est en Suisse et pro­tégée des repré­sailles, elle est en rel­a­tive sécu­rité. Qu’en sera-t-il lors de l’éventualité d’un retour au pays ?
  4. Soutenir con­crète­ment la per­son­ne dans son retour au paysdans les meilleures con­di­tions pos­si­bles ou alors l’aider à obtenir un per­mis et s’établir en Suisse dans la dig­nité et l’autonomie.

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