Des algo­rithmes de plus en plus per­for­mants et des sys­tèmes infor­ma­tiques de plus en plus sophis­tiqués investis­sent notre quo­ti­di­en. Un doc­u­men­taire pas­sion­nant sur l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle, ses pro­grès et ses limites.

Depuis la nais­sance de son con­cept au milieu des années 1950 sous l’im­pul­sion de chercheurs de Stan­ford et du MIT (Mass­a­chu­setts Insti­tute of Tech­nol­o­gy), l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle (I.A.) avance à pas de géant. Au quo­ti­di­en, des sys­tèmes infor­ma­tiques de plus en plus sophis­tiqués, dotés de fac­ultés d’ap­pren­tis­sage, d’adap­ta­tion et d’une forme de raison­nement s’in­vi­tent dans tous les pans de notre existence.
Pas­sant des pro­grammes spé­cial­isés élaborés à la fin des années 1990 à ceux qui seront capa­bles d’i­ci à deux décen­nies de faire rouler des véhicules autonomes, ce doc­u­men­taire bal­aie plus d’un demi-siè­cle d’a­vancées spec­tac­u­laires. Il en appelle à l’ex­per­tise d’ac­teurs et d’ob­ser­va­teurs priv­ilégiés de cette révo­lu­tion en marche, dont Yann LeCun (directeur de la recherche en I.A. chez Face­book), Ajay Royyu­ru (vice-prési­dent de la fil­iale recherche san­té et sci­ences de la vie d’IBM), Yoshua Ben­gio (chercheur spé­cial­isé en I.A. et pio­nnier du deep learn­ing) ou encore Nick Bostrom (philosophe à l’In­sti­tut pour l’avenir de l’hu­man­ité d’Ox­ford). Des sci­en­tifiques et des penseurs de pre­mier plan qui posent en lan­gage clair les lim­ites, tech­nologiques et éthiques, de pro­grès qui promet­tent aux machines de rivalis­er avec l’in­tel­li­gence humaine vers 2050.